À l’inconnue de la Basilique
On ne sait rien de toi à l’heure où j’écris ceci, pas plus moi que les autres.
Tu es morte ce matin.
C’est tout.
Que faisais-tu là?
Peut-être priais-tu, enlevais-tu la cire qui avait coulé des cierges d’hier, arrangeais-tu les fleurs, balayais-tu les pétales tombés.
Tu n’étais pas là pour toi.
Mais pour rendre service, hommage.
Et tu as rendu témoignage.
Bientôt je saurai ton prénom: Victorine? Paule? Rosa?
On verra ton visage, on saura ta vie. Si c’est un chat qui ne ...